Pubblichiamo, in lingua francese, le riflessioni di Ismailou Balde, dottorando DACS del XXXII ciclo, sul seminario tenuto da Adriano Favole:
Comme la plupart des mercredis, s’est tenu le 22 mars 2017 le séminaire doctoral en anthropologie culturelle et sociale sur le thème ci-dessus indiqué. Le Professeur Adriano Favole à l’aide des supports documentaires et une présentation claire et détaillée a décrit cet exemple spécifique de l’île de la Réunion qui est restée inhabitée jusqu’au début du XVIIème siècle. N’ayant donc pas de population autochtone, l’île a connu un mode de peuplement dicté par la volonté de la métropole française (cohabitation des peuples d’origines et de cultures différentes) et un système de gouvernance (de la colonie au département d’outre-mer) qui ont marqué l’identité du peuple réunionnais. A cet effet, l’acculturation, la réinvention culturelle et la créolisation gage du métissage sont des modèles qui caractérisent la vie socioculturelle des populations de cette île. Cet exemple dont les réalités historiques le rendent atypique n’est pourtant pas un cas totalement isolé, du moins en Afrique notamment dans les pays (Afrique du Sud, Mozambique, Namibie, Zimbabwe, ….) qui ont connu la colonisation dite de "peuplement". Dans ces pays et mêmes chez les autres d’ailleurs, évidemment à des degrés différents, les pratiques sociales et culturelles des peuples "autochtones" ont été influencées par celles du colonisateur, sans oublié le rôle des média sous leurs diverses formes. C’était, entre autres, pour parer à une telle forme de domination que certaines personnalités notamment africains (Béhanzin, Samory Touré, Kwamé N’Krumah, Patrice Lumumba, Ahmed Sékou Touré, …) se sont opposées à la colonisation ou se sont battues pour l’indépendance du continent.
A l’île de la Réunion, cette prise de conscience de la population et des autorités locales de cet état de fait est aussi un grand pas vers la reconstruction ou la construction de leur identité culturelle. Le projet de création de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise initié par le Président du Conseil Régional (Paul Vergès) en est une des illustrations.
De notre point de vue, ce phénomène rappel les peuples nomades qui sont souvent très conservateurs mais qui subissent tout de même l’influence des pratiques culturelles des communautés des nouveaux lieux d’établissement, et inversement. A ce titre, nous trouvons ce séminaire très intéressant et inspirateur pour notre projet qui vise entre autres à étudier les pratiques de l’élevage au Fouta Djalon (Guinée) où le groupe cible (peuls éleveurs transhumants qui s’y sont installés entre le XVème et XVIème Siècle) a connu plusieurs mouvements migratoires (internes et externes) soit à la recherche des meilleures conditions de pâturage ou sous l’influence des politiques (précoloniale, coloniale et la Guinée indépendante).
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